La joie de Pourim

A Pourim, il est de tradition d’être joyeux (marbim besim’ha). “Dès le début du mois d’Adar, nous augmentons en joie.”

Le premier décret génocidaire contre le peuple juif avait été avorté. La joie est-elle l’émotion appropriée ?

La joie habituelle que nous ressentons lorsqu’un heureux événement se produit est une joie expressive. La Sim’ha d’Adar, par contraste, est une joie thérapeutique : si la Solution finale fut avortée, elle fut annoncée. Les juifs se sont rendus compte de leur vulnérabilité.

L’existence même de Pourim dans notre mémoire historique constitue un traumatisme. La réponse juive au traumatisme est contrintuitive et extraordinaire. On vainc la peur par la joie. On vainc la terreur par la célébration collective : “Ils ont tenté de nous tuer. Nous avons survécu. Allons manger.”

L’humour est la façon juive de contrer la haine. On n’est jamais prisonniers de tout ce dont on peut rire.

Il ne faut pas craindre l’avenir, car nous avons déjà connu l’adversité.

 

Selon les enseignement du Rav Sacks.

Partagez l'article