Hommage à Luca di Fulvio

Photo @giorgiocosulich - collection privée de l'auteur

Photo @giorgiocosulich – collection privée de l’auteur

La littérature, La Maison de la culture juive et JMAG sont en deuil. Luca di Fulvio, qui nous kidnappait dans tous ses romans, nous a été enlevé le 1 er juin, par la maladie de Charcot à l’âge de 66 ans. Il nous offre un bel héritage, mais nous laisse orphelins de merveilleuses histoires qui ne paraitront plus.


JMAG avait publié un de mes gros coups de cœur avec Les Prisonniers de la liberté et son auteur, Luca di Fulvio avait réagi en nous envoyant une très belle lettre que nous avons diffusée. Depuis, Luca était devenu un grand ami de La Maison de la culture juive et un grand contributeur. Il en était membre d’honneur.


Je devais le retrouver en automne pour parler de l’extraordinaire livre : Les enfants de Venise et ensuite de celui qui lui a octroyé une notoriété dépassant les frontières : Le Gang des rêves, avec Ruth, son inoubliable héroïne. Ce souhait, chers amis et lecteurs, de vous faire découvrir et dévorer, ces deux histoires passionnantes, se fera. Il ne pourra répondre à mes questions, mais les échanges écrits personnels que nous avons eus après publication, m’offre l’assurance que je serai à la hauteur, pour vous transmettre toute la beauté des textes et la profondeur des récits.


Nous rendons aujourd’hui, à notre manière, hommage à Luca, en vous offrant une nouvelle fois, le retour sur Les Enfants de la liberté, livre coup de cœur et coup de poing. Nous y joignons la lettre qu’il nous a transmise après cette publication. Merci à Luc Kreisman, qui a eu le courage et l’audace d’accepter de publier une chronique sur un livre qui dénonce les 160 ans de silence sur des exactions commises par des Juifs sur des jeunes Juives durant plus de 80 ans !
Merci à Luca d’avoir levé le voile sur cette partie honteuse et méconnue de notre histoire. Luca était un grand auteur, un amoureux des femmes, de la liberté et de la justice. Luca était une belle âme. Ses admirateurs le pleurent. Il manquera à ceux qui le découvriront.


Toutes nos pensées vont à son Elisa, sa chère femme et complice, qui nous fut d’une aide précieuse. Celle à qui il dédiait tous ses romans. Nous partageons sa peine.
Repose en paix l’ami… Shalom, comme tu aimais le dire.

Paule Gut

Pour en savoir plus:


Les Prisonniers de la Liberté

La traite des juives en Amérique Latine!

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